dimanche 16 septembre 2012

26 ans, célibataire sans enfants, étudiante, et alors??‏




    Quand j'étais plus jeune, que je sortais du lycée et que j'allais entrer dans le monde étudiant.. J'avais imaginé ma vie comme il suit: finir mes études au maximum à 25 ans, mariée dans la foulée, des enfants entre 27 et 35 ans, le job de mes rêves vers 25 ans et une jolie petite maison à la campagne avec mon mari, et mes enfants quelques années plus tard.
      En résumé, j'imaginais à cette époque le tableau parfait d'une working girl qui arrive a gérer et sa carrière et sa famille en un claquement de doigts... 


  Au vu du titre, comme vous pouvez vous en douter, rien ne c'est passé comme je l'avais imaginé. Et aujourd'hui, à 26 ans, je suis étudiante, sans mari, sans enfants, sans petite maison à la campagne, et sans travail...

        Il y a un an de cela, je n'aurais jamais raconter ça (que se soit sur ce blog ou dans la vie) , parce que j'avais honte, honte d'être en échec: amoureux, universitaire, et parfois même social, honte du regard et du jugement des autres. 
      Mais aujourd'hui j'en ai marre de me cacher et de subir! J'ai envie d'assumer mes échecs comme mes réussites au lieu de faire semblant, parfois d'être plus jeune, d'autre fois de mentir en disant que cherche un job.
 NON!

 Je suis une "vielle" de retour sur les bancs de la fac après un semestre d'absence. 

A partir delà, il n'est plus nécessaire de m'inventer des excuses pour me dédouaner ce que j'ai fait ou pas,  c'est fini tous ça.

J'ai redoublé 1 fois 4 classes différentes, point!

       Mon semestre de "rien" l'année dernière, m'a permis de réaliser une chose, je n'ai pas à comparer ou à envier la vie des autres, car chacun vit sa vie (cette phrase est tellement cliché mais tellement vrai dans le fond..). Et le fait de me focaliser sur le fait que ma vie ne sera pas comme celle des autres ne me permet pas de profiter et surtout d'apprécier pleinement de la mienne. Alors, certes je ne rentre pas dans la norme, mais c'est pas grave c'est ma norme à moi et je l'assume. Et puis de toute façon je le sais, si j'arrête maintenant, je ne ferai jamais le métier de mes rêves (chose impensable!) et le titre de l'article deviendra: 26 ans, célibataire, chômeuse: je veux reprendre mes études...

Donc voilà, à tous ceux qui ont découvert mon "terrible secret" durant mon cursus et qui m'ont fait des réflexions, je leur répond simplement : 
 Celle et ceux qui pense que j'ai foiré ma vie, ne tirez pas de conclusion trop hâtive... Je suis toujours vivante, ma vie n'est pas finie!! 
Celle et ceux qui se demande quand est ce que je vais me marier et avoir des enfants...  Et bien quand j'aurais trouver un mari pardi!!
Celle et ceux qui pense que je devrai arrêter... Jamais de la vie, j'ai un rêve, j'y crois,  et je veux le réaliser.

 A toi qui est comme moi (si ça existe...) Courage, on y arrivera!!



A bientôt
Lou



vendredi 7 septembre 2012

Ils sont rentrés, il m'a oublié...‏




Ils: mes compagnons de l'aventure, mes compagnons de promo et Lui, surtout Lui...
Je suis partie, ils sont rentrés, ils sont très peu à prendre des nouvelles, ce n'est pas grave, mais ils me manquent et je n'ose pas leurs dire, je n'ose pas Lui dire...

J'ai voulu faire la fille forte, détachée, sans coeur, insensible, impassible qui part sans prévenir. Mais mon coeur, il est bien trop gros pour se cacher et faire comme s'il n'existait pas. 
Résultat, il a suffit d'un statut stupide, d'une anecdote futile, pour que je me souvienne de Lui, que ma carapace cède, que je fonde comme une madeleine et que je meurs d'envie de retourner là bas.
 Juste pour Luijuste pour le revoir.

J'avais fait exprès, cette fois,  de ne pas lui dire que je partais pour de bon. Je savais qu'il ne m'en croyait pas capable et que, de se retrouver devant le fait accomplie lui ferai un choc. Alors je me suis tue, je me suis retenue de lui parler pour éviter de lui dévoiler la vérité... 

[J'avais déjà envisagé de partir l'année précédente. Je lui avais dit, mais finalement, j'étais restée...
 Ça en plus mon dossier pas très mirobolant, il avait de quoi être sur de mon retour... 
 Et pourtant, je suis partie.]

C'est mal,  mais je voulais qu'il souffre, qu'il souffre de ne pas me voir revenir, de mon silence, de savoir que ces derniers instants étaient nos derniers moments, de comprendre que tout est bel et bien fini.
Je voulais qu'il ai mal de savoir qu'on ne se reverra jamais...

Mais je me suis trompée, c'est moi qui ressent ça.

 J'ai crut que tout ça était loin derrière moi et que je n'en avais plus rien à faire de Lui, mais je me suis trompée, et je suis tombée bêtement dans mon "piège".

Il faut l'admettre, tu me manques plus que je ne l'avais imaginé, je pense beaucoup trop à toi alors que je ne devrai plus/pas et je perds mon temps à ne pas te dire ce que je ressens, pendant que toi, jours après jours, tu m'oublies.

Pour toi... Love you to Death
Lou

samedi 18 août 2012

A 20 ans... J'étais invincible!

Photographie de Josselin Rocher



Le train va partir..
Je suis sur le quai..
"Il faut que je monte, mon avenir est en jeu"             
Je monte.
L'aventure ne fait que commencer...
Je souris...

       Il y a six ans de cela, j"ai quitté le cocon familiale en précipitation. J'étais jeune, insouciante, je n'avais peur de rien. C'était l'aventure, l'indépendance, le début d'une nouvelle vie.
      Je me souviens, je n'attendais que ça, je comptais les jours, je m'imaginais ma future vie: j'étais grande, forte, invincible, indestructible, je n'avais peur de rien, de personne, l'avenir était à moi, pour moi.
 Bref l'avenir... il m'appartenait.

         Aujourd’hui, après être rentrée plus de six mois chez mes parents, il est temps de partir... encore... Mais cette fois, le force, la motivation, l’excitation que je ressentais à l'époque, je ne les retrouve pas... Je ne les trouve plus. Tout est enfouit sous une montagne d'interrogations, de peurs et d'angoisses.
L'avenir, il me fait peur...

           A vingt ans, je ne me posais pas les questions "Est ce que je vais m’intégrer?", "Est ce que les gens vont m'aimer?" ou alors "Est ce que je vais m'épanouir dans ce que je vais faire? Avec ses gens?"
           Je n'avais pas peur de l'avenir au point de vouloir lâcher une opportunité, tout abandonner pour rester en terrain connu et éviter ainsi la confrontation avec un monde, une ville, des gens que je ne connais pas mais que seront amené à devenir mon quotidien...
Tout ça, je ne m'en préoccupais pas... j'étais invincible...

         Alors je me demande...  Pourquoi ce stress et cette pression alors que durant mes six ans d'exil les réponses à ces questions ont toujours été positives.. Alors que j'aime partir à l'aventure... Alors que c'est un nouveau départ et que rien que ça, ça devrai me motiver et me faire rêver...
Pourquoi je ne le suis plus... invincible...?

jeudi 9 août 2012

Cet été, les vacances c'est râpé! Du coup...



Certes il fait beau, il fait chaud, le soleil est revenu, mais ça n’empêche que... Cet été, les vacances, c'est râpé!
Râpe parce que, ce que j'aime c'est partir à l'aventure, dans un pays étranger, histoire de découvrir des gens, des cultures, parfois même des modes de vie différents... Me perdre dans des villes, me retrouver, et puis me perdre encore pour m'amuser ou juste parce que ça me fait une excuse pour parler à l'habitant du coin...
 Mais là, avec mon petit budget d'étudiante/chômeuse n'ayant pas trouver de boulot, je me contenterai des paysages des bords de Loire pour avoir un semblant d'évasion (c'est déjà pas mal)...
~
Pas grave, ça me permet de réfléchir à l'année prochaine, ou de faire la mise en page du blog, ou de me lancer des projets farfelus tel que mon projet 365...

Il faut savoir qu'au départ, j'avais écrit une liste de buts à atteindre pour l'année. Dans cette liste, il avait...     "Faire de belles photographies".  Seulement, mon appareil, à l'époque, je le sortais tous les trois mois de sa sacoche (et encore..), difficile de progresser comme ça... 
Du coup le principe du projet 365 m'a semblé être un bon entrainement : apprendre à maîtriser son appareil et essayer de réaliser tous les jours une bonne photo, c'est le challenge qu'il me faut!!... (Au bout de 365 jours... je devrai y arriver à faire des supers photos...)

Pour l'instant, j'en ai fait une vingtaine, elles ne sont pas extraordinaires mais j'y travaille...
 Vous pourrez bientôt voir les "mosaïques du mois" sur le blog sur la page Projet 365.


A bientôt...
Lou



mardi 31 juillet 2012

Oups désolée... Pendant sept ans j'ai cru qu'on était meilleure amie...


A ma "meilleure amie"
Salut, j’espère que tu vas bien. Moi, je m’efforce de t'oublier.


Ça faisait sept ans qu'on partageait tout, nos aventures, nos mésaventures, mes aventures, mes mésaventures, et surtout nos plans foireux.
Sept ans durant lesquels je me suis très peu liée aux autres parce que je me disais que, de toute façon , tu étais là et que, ces autres, ils ne t'arrivaient pas à la cheville...
J'avais tort, les autres, ils sont meilleurs que toi... Bien meilleurs.
Sept ans durant lesquels il y a eu des hauts et des bas, mais au final, c'est un peu comme dans ces émissions pour enfants: tout est bien qui finit bien, on remet les compteurs à zéro, et on fait comme si rien ne c'était passé...
Bref, sept ans durant lesquels tu étais seule, tandis que moi j'accumulais les relations désastreuses qui ne menaient à rien, mais j'étais toujours là pour toi quand tu avais besoin de moi...

Aujourd'hui, tu as enfin trouvé quelqu'un, ça va faire deux ans.
Félicitation.
Aujourd'hui, je n'ai plus de nouvelles de toi.

Il a fallut que je rentre dans "notre ville" pour m'en rendre compte. Avant mon déménagement, tu me disais "quand tu rentreras on pourra faire ceci, cela.... tu vas voir, on va s'éclater!!"
J'ai eu beau essayer, nous nous sommes vu que trois fois au total puis... tu as subitement déménagé sans même me le dire... (merci le Facebook de ton copain...)
 Et voilà.

Depuis il y a tellement de choses que je regrette, ses conseils que tu m'avais donnés, ses gens que j'ai abandonnés, et cette amitié que je croyais vraie.

Et puis il y a eu ma famille, les gens du sport, des gens rencontrés ici ou là, il y a eu les autres aussi, et au final je ne suis pas seule...

Au final , je suis bien... bien mieux sans toi!


Au revoir "meilleure  amie" .
 A jamais.

mercredi 6 juin 2012

J'ai (plus) envie d'écrire...

Voilà, ça fait six mois que j'ai commencé ce blog, et je n'ai déjà plus envie d'y écrire...
Au début c'était simple, une brève présentation de moi, de mes objectifs: (la liste...). C'était la belle période, celle ou j'avais encore plein d'espoir... et puis finalement, six mois plus tard... rien...
Plus rien parce que rien à changé, mes aspirations sont toujours les même, et comme j'ai peur de vous ennuyer, et bien je ne dis/écris rien. Comme on dit mieux vaut se taire plutôt que parler pour ne rien dire...
Antoni Taulé, Le Vide, 1983
Quand ça ira mieux... j'écrirai de nouveau... pour l'instant je n'y arrive pas...

mercredi 25 avril 2012

Petite introspection....

Il faudrait que j’écrive tout clairement, et que tout soit ordonné...
Je vais donc essayer d'ordonner... mes désordres.

Qui?

Commençons par les présentations (depuis le temps...) Je m'appelle Lou, j'ai la vingtaine bien passé, et je suis étudiante, mais suite à un (ou plusieurs) incident(s) de parcours, je me retrouve depuis le mois de janvier "chômeuse-étudiante" de retour chez Popa-Moman dans une ville que j'ai quitté il y a 5 ans de cela. 

Pourquoi partir?

Parce que qu'il fallait que je parte, j'(ai) avais plein de projet en tête, ça me paraissait plus simple de les réaliser en rentrant à la maison, et puis une certaine routine commençait à s'installer là bas, j'avais besoin de changement.
(ou peut être que c'est dut à une accumulation de déceptions, d'échec parfois, mais aussi à lui, à moi qui ne veut pas admettre et qui finalement souvent regrette... (ou pas!)).

Verdict?

En fait, rien ne s'est passé comme je l'avais imaginé!
A l'heure qu'il est là, je m’imaginais déjà avec un boulot, planifiant des voyages partout en Europe ou dans le monde, parce que c'est ce que je voulais faire, voyager, découvrir des nouvelles cultures, des gens différents, élire mon pays préféré et peut être y rester pour toujours...
Du coup pour l'instant pas grand chose de positif, hormis mon permis de conduire qui avance petit à petit, le reste avance plutôt lentement.
Et puis finalement, revenir dans une ville qu'on a quitté il y a longtemps, c'est pas facile, beaucoup de gens sont partis ou ont tout simplement changé, et n'ayant pas d'activité pour l'instant, je ne rencontre pas grand monde.. (sauf à la Capo, mais j'ai pas spécialement d'affinités avec mes "collègues" pour l'instant.)
Au final, c'est un peu comme si j'étais seule, et parfois je regrette mon ancien chez moi, les gens, amis ou connaissances, parce que mine de rien, on se marrait bien...
Je continue à croire qu'avant la fin de l'année j'arriverai à réaliser tous mes projets même si le temps cours et que parfois, j'ai l'impression d'être un escargot...

Verdict final: va falloir être patiente....




lundi 12 mars 2012

Ben oué ! J'habite chez Papa Maman...


Après avoir difficilement et surtout tardivement obtenu mon énième diplôme inutile (ma licence), je suis rentrée chez Popa-Moman dans l'espoir de trouver un petit job en attendant mon entrée en master. Le moins que je puisse dire c'est que, après avoir vécue seule pendant cinq ans, le retour au bercail ne s'est pas fait sans quelques difficultés...
~
Tout d'abord il y a Papa...
Papa, il est cool, mais il s'inquiète tout le temps et souvent pour rien, du coup, il faut dire: où on va, avec qui on va et quand on rentre. Il surveille tout: le courrier, les conversations téléphoniques, ce que je fais sur internet, ce que je regarde à la télé et, comme il est très curieux, soucieux, protecteur etc ... il pose des questions, beaucoup de questions, beaucoup trop de questions...
Un vrai papa poule... 
" Je n'ai plus trop de vie privé.."
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Après, il y a Maman et Petite..
Maman, elle est cool, mais elle bosse tous le temps. Elle ne sait pas ce que je fais de mes journées mais étant donné que je ne travaille pas "déjà", elle est persuadée que je glande tranquillement devant la télé en attendant qu'elle rentre, et surtout, que je mène une vie de princesse à ses frais... Alors elle me mets la pression et toute occasion est bonne pour faire raisonner le " Trouve toi un job!!"
"Je suis une assistée.."
Petite, elle est cool, mais ça fait cinq ans qu'elle vie comme une fille unique. Elle va passer son bac, alors faut comprendre, d'une c'est sa maison car elle, elle y vit tout le temps.., de deux elle a besoin de calme et de partout ou il y a de la place, parce que "le stress des exams c'est pas facile à gérer..."
"Je me sens plus vraiment chez moi.."
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Je crois que le pire dans tout ça, c'est comment envisager une relation sérieuse dans ces conditions...

Bref, conclusion rentré chez Popa Moman, pour moi, c'est pas facile et malgré mes vingt ans bien passé, il faut dire adieu à mon indépendance (sortir à une 2 heures du matin sur un coup téléphone d'une amie... c'est finit...), faire des compromis ou trouver un job (je cherche toujours...), et récupérer mon espace vitale (c'est la moindre des choses...).
Il faut aussi/quand même voir le bon coté des choses, je suis entourée de ma famille et malgré certains petits désagréments, ça fait du bien de les retrouver, du coup je passe jamais une soirée toute seule, et quand j'aurais du boulot... ( si ça arrive un jour...), je serai exonérée de certaines factures ce qui me permettra d'investir dans moultes futilités!!
J'ai hâte...!