vendredi 6 février 2015

Et là, il a dit: "Désolé si quelque chose ne va pas, mais je ne vois pas de quoi on pourrait parler"


Je me suis décomposée, mon cœur s'est décomposé. Pièces par pièce, morceaux par morceau. Il n'en restait plus rien, il n'en reste plus rien.
C'était comme une lente et douloureuse hémorragie. Tu n'imagines pas, tu peux pas imaginer, à part si tu as connu ça, toi aussi.

Tout remonte à 2013, 
(Oui je sais, c'est loin tu me diras, et puis tu me diras aussi que je n'ai pas écrit tout ça, que j'ai délaissé le blog et que là je débarque comme ça avec cette histoire sortie de nulle part. Je sais...  mais laisse moi continuer.)

Fin 2013, j'ai croisé ce type, un grand brun, aux yeux marrons, marrant, intelligent, beau. A cette époque, j'avais un objectif: finir mon année, le plus brillamment possible, afin de  pouvoir enfin jouir de mon diplôme: clé de ma liberté, de mon entré dans la "vraie" vie.

Alors le beau brun aux yeux marrons, j'ai passé mon année à l'éviter, parce que je savais que si je cédais, mon diplôme ne serai plus ma priorité et je ne voulais pas d'un énième échec dans mon parcours déjà bien chaotique.

 Et puis la fin de l'année est arrivée, il était tant de faire le point, le bilan, de se projeter:
"Et si je partai l'année prochaine, on ne se reverrai plus jamais, et je ne saurai jamais si beau brun aux yeux marrons et moi ça aurai put marcher..."

Alors il fallait tenter, parce qu'on m'a toujours dit qui ne tente rien n'a rien. 
Alors j'ai tenté... On a tenté?
Non, j'ai tenté.

J'ai tenté et j'ai eu peur, peur de lui, de moi, de parler de sentiments, d'engagement ou de rien du tout,  tout simplement .
J'ai eu peur alors je me suis enfui (littéralement), je l'ai abandonné en lui laissant croire qu'il ne représentait rien, que pour moi il ne comptait pas....

J'ai eu peur, j'ai mentis, j'ai fuit, depuis j'ai honte et je regrette.


On cherche tous une seconde chance, ou du moins, on y croit tous un peu dans ses moments là, alors quelques jours après, je lui ai demandé:
" on peut parler? "

Et là, il a dit :
" Je crois qu'il y a eu un malentendu, l'autre soir t'es passée, t'avais l'air de savoir ce que tu voulais, désolé si quelque chose ne va pas, mais je ne vois pas de quoi on pourrait parler."

Depuis, plus rien.






 Parfois j'y repense encore à cette phrase...
Elle trotte dans ma tête, sonne, raisonne...



J'ai juste envie de l'oublier, cette phrase...

Mais tant que je te vois.

Je n'y arrive pas...